Une grève planétaire est appelée à l’échelle internationale pour le 27 septembre prochain. Le communautaire est directement interpelé par la question des changements climatiques et y participera !

Plus nous seront nombreuses et nombreux, plus le gouvernement sera forcé de mettre en place des politiques audacieuses.

Les revendications auprès des gouvernements

1. S’assurer, à travers des campagnes de sensibilisation régulières, que la population est pleinement informée de la gravité des dérèglements climatiques et de l’effondrement de la biodiversité.

2. Adopter une loi climatique qui force l’atteinte des cibles de GES recommandées par le GIEC pour limiter le réchauffement du climat à 1,5 degré.

3. Interdire tout nouveau projet d’exploration ou d’exploitation des hydrocarbures, et mettre un terme à toutes les subventions directes ou indirectes aux combustibles fossiles.

4. Créer des structures régionales permettant à la population de contribuer à une transition juste porteuse de justice sociale.

Pourquoi la grève ?

Les gouvernements en place n’agissent pas en conséquence face à ces défis climatiques. En appuyant de nouveaux projets d’autoroute, un nouveau gazoduc qui traversera le nord du Québec, l’achat d’un pipeline, ou de nouveaux projets d’exploration et d’exploitation pétrolière, nos gouvernements ne prennent au sérieux ni la menace climatique, ni l’ampleur de leurs responsabilités.

Notre élite économique et politique ne changera pas d’idée de plein gré; seul un mouvement populaire, combatif et bien organisé pourra arriver à les obliger de changer de cap. Les grèves climatiques seront des grèves politiques.

Un constat : l’urgence d’agir !

Déjà, nous vivons une période de bouleversements climatiques graves. Si nous ne changeons rien, nous nous dirigeons vers une augmentation de 5 degrés, ce qui signifie que les catastrophes s’emballeront et que la survie sera incertaine pour la grande majorité des êtres vivants.

Le temps est compté pour éviter les pires scénarios. Tout doit être fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 50 % d’ici 2030 et de 100 % d’ici 2050. Des virages profonds doivent s’enclencher maintenant pour atteindre ces objectifs.

Dans un climat près de chez vous

Au Québec, nous en sentons déjà les effets. Une centaine de personnes sont mortes dans les grandes villes cet été à cause de la chaleur. La majorité avaient des problèmes de santé mentale et/ou vivaient en situation de pauvreté.

Une tornade dévastatrice en Outaouais a détruit de nombreux logements sociaux en septembre dernier. Certaines récoltes ont été perdues à cause du climat instable durant la saison de culture, faisant augmenter les prix des aliments.

De nombreuses municipalités ont été inondées. Et ce n’est que le début.

La lutte aux changements climatiques au cœur de l’action communautaire autonome

En plus de créer des dégâts irréversibles sur l’environnement, le système capitaliste crée des inégalités sociales et économiques qui ne profitent qu’aux plus riches. Le 1% est directement responsable de la crise écologique.

Partout dans le monde, ce sont les plus vulnérables qui paient le prix fort, car ce changement s’ajoute à leurs conditions déjà difficiles. Il faut non seulement réduire les GES mais aussi améliorer les conditions de vie des personnes et des communautés actuellement défavorisées. Sinon, les inégalités vont augmenter.

C’est pourquoi l’action communautaire autonome est directement concernée par cette lutte. La lutte pour une transformation sociale qui vise l’amélioration des conditions de vie, l’avancement et le respect des droits humains est au cœur de notre mission.

De plus, les changements climatiques touchent prioritairement les populations avec qui nous travaillons au quotidien (celles qui vivent des injustices). Le communautaire a un rôle central à jouer, particulièrement en regard de l’éducation populaire auprès des personnes laissées pour compte afin que celles-ci puissent être au cœur des processus démocratiques et des débats de société entourant la lutte aux changements climatiques.

Pour plus d’informations


L’ACEF des Basses-Laurentides y sera !
(Lieu à déterminer)
Pour vous joindre à nous, faites-nous signe par courriel
ou par téléphone au 450-430-2228 !