Le sous-financement, ça suffit !

Sainte-Thérèse, le 1er novembre 2016 – Les 8 et 9 novembre prochains, l’ACEF des Basses-Laurentides interrompra ses activités régulières pour participer à des activités de mobilisation. Elle participe à la campagne «Les droits, ça se défend!» en vue d’obtenir un rehaussement substantiel du financement de base des groupes de défense collective des droits.

En 2001, l’État québécois a reconnu le rôle primordial joué par les groupes communautaires au sein de la société en adoptant la politique gouvernementale sur l’action communautaire. «Cependant, le niveau de financement des organismes en défense collective des droits n’a presque pas bougé depuis ce moment, malgré un fort accroissement du coût de la vie» de souligner Jacinthe Nantel, intervenante à l’ACEF.

Les groupes de défense collective des droits sont parmi les plus pauvres du milieu communautaire. La subvention moyenne qui leur est versée représente moins de la moitié de celle que le gouvernement québécois attribue à l’ensemble des groupes d’action communautaire.

Des organismes essentiels

Les choix budgétaires du gouvernement Couillard privent la population de services et de programmes sociaux, ce qui compromet la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels, comme les droits à la santé, à l’éducation et au logement, particulièrement des gens à faible revenu.

Quand l’État abandonne ses responsabilités de la sorte, les groupes de défense collective des droits sont appelés à mener des luttes sur plusieurs fronts, comme l’aide sociale, l’assurance-emploi, le surendettement, etc.

La défense collective des droits, qu’est-ce que c’est ?

L’ACEF veut profiter de l’occasion pour sensibiliser la population et les élus non seulement aux besoins financiers des organismes, mais aussi à leur importance dans le développement des personnes, des communautés et de la société dans son ensemble.

Dans les faits, à travers leurs actions quotidiennes d’éducation populaire, de mobilisation, de représentation et d’action politique non partisane, c’est chaque citoyenne et chaque citoyen qui bénéficie de leur travail.

La plupart des groupes de défense collective des droits participent directement à la lutte contre la pauvreté.

Ce sont des organisations démocratiques qui interviennent sur des enjeux aussi différents que la santé, l’éducation, le logement, la consommation, le sexisme, l’homophobie, le racisme, les conditions de travail, les prestations sociales (aide sociale, assurance-emploi, rentes, etc.), le transport collectif et l’environnement.