L’ACEF des Basses-Laurentides appuie la demande du FRAPRU faite au gouvernement du Québec d’adopter une Politique en habitation basée sur la reconnaissance du droit au logement, le développement du logement social et une meilleure protection des droits des locataires.

De plus en plus de locataires des Basses-Laurentides vivent de durs problèmes de logement dus à :

  • la pénurie de logements locatifs,
  • la discrimination
  • les hausses de loyer abusives,
  • la spéculation immobilière
  • les tentatives illégales d’évictions,
  • le mauvais entretien de leur logement, etc.

Sans alternative, plusieurs sont chassés-es de leur logement, ne peuvent plus rester dans leur quartier, doivent loués des logements  toujours trop chers, trop petits ou insalubres.

Leur situation s’est dégradée durant la pandémie : plusieurs ont perdu un emploi (surtout des femmes) et des services communautaires de dépannage ont été interrompus, alors que le coût de la vie augmente rapidement, particulièrement du côté du loyer.

Les réponses du gouvernement du Québec demeurent en dessous de tout :

  • il nie la crise du logement;
  • il refuse la mise en place d’un registre des loyers;
  • il ne met pas sur la table toutes les sommes requises pour livrer les logements sociaux programmés depuis une dizaine d’années, mais toujours pas construits;
  • et depuis 2018, une seule nouvelle programmation de logements sociaux a été annoncée, de seulement 500 unités pour tout le Québec, à livrer d’ici 2027.

Un portait plus complet de la situation est décrit dans le dernier numéro du bulletin du FRAPRU, Toujours au front !