Dimanche 15 septembre 2024
Heure : 13h
Départ au parc de l’Amérique-Française à Québec

Les logements sur le marché privé sont non seulement très rares, mais beaucoup trop chers! Ça prend des alternatives pour répondre à la diversité des besoins des locataires.

Face a la crise du logement : le gouvernement Legault doit financer beaucoup plus de logements sociaux! Il faut doubler le nombre de logements en coop, en HLM et en OSBL!

Les loyers que les locataires peuvent se payer sont de plus en plus rares. Le parc de logements locatifs encore abordables s’effrite ! Chaque année, des centaines de logements sont perdus. Se loger quand on perd son logement est de plus en plus difficile. Les locataires dans cette situation sont de plus en plus nombreux à devoir choisir entre la rue ou le mal-logement.

Cette année encore, au moins 1 667 ménages locataires accompagnés activement par un service d’aide étaient à la recherche d’un logement au lendemain du 1er juillet. Au 2 août, ils étaient 2070!

Déjà en 2021, 374 000 ménages locataires du Québec payaient trop cher pour se loger. Près de 128 795 paient plus de la moitié de leur revenu pour se loger, avec un revenu annuel médian de 16 800$. Face à la rareté des logements réellement abordables, les locataires sont sans alternatives.

La solution n’est pas de construire plus de logements, sans égard à leur prix et à leur tenure. Quand on sait que ceux qui se construisent par les promoteurs privés sont beaucoup trop chers, il est évident que la clé, c’est le logement social. Pourtant, le Québec n’a aucun programme dédié au logement social, une première en 25 ans!

Le gouvernement doit se fixer un objectif de développement sur plusieurs années et financer un programme de logement social pérenne et suffisamment financé, dans l’objectif de doubler leur nombre d’ici 15 ans.

Pour ne plus que des locataires soient déraciné.es de leurs quartiers ou de leurs villages, éloigné.es de leur réseau, il faut que l’alternative du logement social se généralise.

C’est pour porter ces demandes que le FRAPRU organise une manifestation nationale en clôture de son Camp à Québec, lors de la rentrée parlementaire.