Faites vos démarches…

Remplissez tout d’abord votre grille des dettes, si ce n’est déjà fait. En reprenant une à une chacune de vos dettes, posez-vous les questions suivantes.

Puis-je…

  • Rééchelonner mes paiements sur une plus longue période ?
  • Remettre un paiement à la fin de mon contrat ?
  • Ne payer que les intérêts pendant un ou quelques mois ?
  • Renégocier le montant des mensualités ?
  • Retarder un paiement et le rattraper sur quelques mois ?
  • M’entendre avec le créancier pour ne rembourser par exemple que 60 % ou 70 % de la dette ? (il faut toutefois avoir la somme complète en main, on ne parle pas ici de négocier cette entente et de l’échelonner sur plusieurs mois.)

Appelez vos créanciers afin de voir avec eux quelles ententes pourraient être possibles. Ce n’est qu’une fois cet exercice complété que vous pourrez évaluer si la négociation avec vos créanciers est la solution à votre situation.

Toujours difficile

Comme vous pouvez le deviner, cette solution n’est pas facile d’application car vos créanciers auront tendance à refuser toute entente jusqu’au moment où ils sentiront que vous êtes complètement coincé.

Dans des situations extrêmes

Il est possible de négocier une réduction du montant de la dette mais à la condition de rembourser le montant négocié sur-le-champ. Ainsi, avec un montant de 2 000 $ comptant que vous offririez à un créancier, vous pourriez peut-être vous débarrasser d’une dette atteignant le double.

Cette dernière négociation n’aboutit généralement que lorsque votre créancier vous sent acculé à la faillite personnelle et elle ne se réalise que de façon exceptionnelle.

Aucune obligation d’accepter une entente

Aucun créancier n’est obligé d’accepter une entente que vous pourriez lui proposer. Légalement, le contrat de crédit ou de services que vous avez signé vous lie et à défaut de paiement, il peut recourir aux procédures légales pour se faire payer. Il s’agira alors pour vous de démontrer à votre créancier qu’il n’a aucun avantage à vous poursuivre en justice.