Chaque jour accuse son lot de «mauvaises» nouvelles mesures qui font des mailles dans notre filet de sécurité sociale.

Pourquoi ?! Sommes-nous si pauvres que ça au Québec ? Mais de quoi parle-t-on au juste ? Voici quelques repères utiles pour comprendre ce qui se passe…

Savez-vous reconnaitre la gauche de la droite ?

La gauche…

  • progrès
  • égalité
  • solidarité
  • justice sociale
  • bien commun (services publics, programmes sociaux…)
  • l’État a un rôle de redistribution de la richesse pour veiller à lutter contre les inégalités sociales
  • rentabilité sociale pris en compte

La droite…

  • maintien des traditions
  • valorisation du mérite
  • importance de la sécurité et du maintien de l’ordre
  • libre entreprise comme solution aux problèmes sociaux
  • compétition
  • charité pour répondre aux inégalités sociales
  • le moins d’État possible
  • individualisme

Nous faisons face actuellement à des choix gouvernementaux qui relèvent de valeurs de droite. Sans compromis.

Qu’est-ce que l’austérité ? 

C’est un gouvernement de droite qui veut assainir les finances publiques par la réduction des dépenses et l’augmentation des contributions demandées à la population (hausses des taxes et des tarifs).

Ça veut dire couper les dépenses dans les programmes sociaux (aide sociale, garderie, éducation…), hausser les tarifs dans les services publics (hausse du prix de l’électricité, taxe santé, frais de scolarité…) et augmenter ou instaurer de nouvelles taxes dans le but d’atteindre le déficit zéro.

Pour les groupes sociaux, dont l’ACEF, ça veut aussi dire faire porter le fardeau de la dette par les plus pauvres (retraités, salariés à faibles revenus, etc.) et par la classe moyenne. La principale conséquence de ces politiques est d’augmenter les inégalités sociales.

Qu’est-ce que le néolibéralisme actuel ? 

Vous l’aurez compris, c’est une idéologie bien à droite. C’est l’idée qu’il est préférable que l’État intervienne le moins possible dans la société au profit de l’économie de marché (les entreprises).

Concrètement, cela signifie que le gouvernement réglemente le moins possible le monde des affaires. Qu’il se retire de plus en plus des protections sociales mises en place pour protéger les personnes les plus pauvres… et la classe moyenne qui est actuellement en péril !

C’est aussi quand un gouvernement enlève ou diminue l’effet des lois, baisse les impôts, coupe dans les programmes sociaux, privatise et hausse les tarifs des services publics comme l’éducation, la santé et l’électricité.

Sommes-nous pauvre à ce point-là ?

Bien sûr, le Québec est en déficit. Évidemment qu’il serait intéressant de redresser la barre. Mais le Québec est très loin d’être au bord de la faillite, comme on veut nous le faire sentir.

L’ACEF, à l’instar des groupes sociaux, croit qu’il y a bien d’autres choix possibles pour améliorer les finances publiques. L’idéologie de droite actuelle préconise de diminuer les dépenses, tandis que celle de gauche privilégie d’augmenter les revenus de l’État. Mais cela implique d’aller piger dans les poches des mieux nantis !!! Et c’est là où le bât blesse.

 


Sources :