À la veille des élections générales au Québec, l’ACEF des Basses-Laurentides, association de défense des droits des consommateurs-trices, invite la population québécoise à choisir la formation politique qui favorise une meilleure qualité de vie collective et individuelle.

«Il faut arrêter de ne prioriser que la rentabilité économique pour tenir compte de la rentabilité sociale des mesures proposées par les partis politiques» de mentionner Jacinthe Nantel, intervenante en consommation à l’ACEF.

L’organisme invite les électeurs-trices à voter en faveur d’une plus grande intervention de l’État dans notre société. Lorsque l’État pourvoit aux différents besoins de la population par des services publics abordables, tout le monde en bénéficie, peu importe le niveau de revenus.

L’équité se réalise parce que le financement de ces services – par les impôts – aura été proportionnel aux revenus de chaque citoyen et chaque entreprise.

Plus de paliers pour 1 milliard de plus !

Pour l’ACEF, les impôts sont une bonne chose car, bien administrés, tout le monde en bénéficie en bout de ligne. En opposition, le principe de l’utilisateur-payeur va à l’encontre de l’équité et de la justice sociale et crée encore plus de pauvreté.

«Saviez-vous que si on instaurait dix paliers d’imposition, plutôt que quatre comme en ce moment, cela ferait diminuer les impôts de 87% de la population tout en garnissant les coffres de l’état de 1 milliard de dollars !» de souligner Mme Nantel.

«Quand on diminue les impôts, ce sont ceux qui en paient le plus qui bénéficient de cette baisse, c’est-à-dire les plus riches. Et quand on choisit de compenser ces baisses d’impôts par des augmentations de tarifs qui s’apppliquent à tous – tels que l’électricité, les frais de scolarité et la taxe santé – les plus pauvres écopent», de commenter Mme Nantel.

Le meilleur parti politique sera apte à défendre les droits sociaux, le bien commun, l’environnement et la solidarité sociale, selon l’ACEF.