L’ACEF s’indigne… encore une fois !

C’est sans surprise et avec déception, que l’ACEF des Basses-Laurentides reçoit la décision de la Régie de l’énergie d’accorder une hausse tarifaire  de 4,3 % à partir du 1er avril 2014.

L’ACEF s’indigne aussi devant le dégel du prix de l’électricité patrimoniale qui vient s’ajouter à la coûteuse accumulation de surplus d’énergie et au rehaussement trop élevé du taux de rendement d’Hydro-Québec. Elle rappelle que l’actuel prix du bloc patrimonial assure déjà à lui seul à Hydro-Québec, et donc au gouvernement, un imposant profit annuel d’un milliard $ et qu’à ce titre, il n’y a aucune raison de le dégeler !

L’ACEF déplore que la société d’État soit devenue la « vache à lait » du gouvernement. Elle souhaite que la mission d’Hydro-Québec soit débattue et demande que l’ensemble des activités de la société d’État soient soumises à la Régie de l’énergie.

Cette hausse des tarifs de 4,3 % s’ajoutera en outre aux tarifications déjà en place qui contribuent à accroitre les inégalités, dont la taxe santé et la hausse des frais de scolarité que déplorent les groupes sociaux : « C’est par une fiscalité progressive et la redistribution de la richesse que le gouvernement doit remplir ses coffres et non par la tarification d’un service essentiel», mentionne Jacinthe Nantel, intervenante à l’ACEF.

L’organisme, qui défend les droits des consommateurs-trices, interpelle les partis en lice aux élections du 7 avril et leur demande de renoncer à une telle augmentation et d’étudier sérieusement les 19 solutions fiscales que propose la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics pour éviter le recours aux mesures d’austérité budgétaire. Ces mesures permettraient d’aller chercher 10 milliards $ sans recourir à la tarification des services publics.