Présentation  |  Services et activités de l’ACEF  |  Historique

En 1972, une centaine de personnes répondent à l’appel d’une rencontre d’information sur le besoin de se doter d’une association telle que l’ACEF. À l’assemblée de fondation, 32 personnes représentant 14 organismes ainsi que 40 citoyens-nes sont là. L’ACEF de Sainte-Thérèse est ainsi créée, étant une section de l’ACEF de Montréal jusqu’en 1974, où elle acquiert son autonomie.

En 1977, les consommateurs-trices peuvent devenir membre de leur association de façon individuelle, alors qu’auparavant, seules les groupes pouvaient être membre.

En 1979, les cours sur le budget familial sont mis sur pied. L’année suivante, l’ACEF publie sa première étude sur le phénomène de l’endettement problématique et initie sa toute première campagne de financement et de recrutement de membres.

1981 : l’ACEF était loin de se douter qu’elle initiait le plus gros dossier de consommation du siècle lorsqu’elle s’engageait à défendre les victimes de la MIUF (gains de plus de 200 millions $ au Canada). Elle y investira des énergies prioritaires jusqu’en 1984, tant au niveau national au sein de la Fédération des comités de victimes de la MIUF, qu’au plan régional.

 En 1983, l’ACEF organise son premier encan public afin d’amasser des fonds. L’événement deviendra une tradition. En 1986, l’ACEF flaire le danger et met sur pied un comité de travail concernant la publicité destinée aux enfants. S’ensuivront la formation de la Coalition contre la publicité destinée aux enfants et une intervention devant la Cour Suprême du Canada.

En 1989, l’ACEF de Sainte-Thérèse devient l’ACEF des Basses-Laurentides. En 1993, mise sur pied de la première campagne de prévention à l’endettement. Une recherche intitulée «Connaissances et comportements en matière de crédit» est réalisée en 1994 ainsi qu’une enquête sur l’affichage unitaire des prix.

1997 : le point de service de l’ACEF voit le jour à Saint-Jérôme. Dans cette même année, après 20 ans de travail, Yves Nantel quitte l’organisme, mais demeure au conseil d’administration. L’ACEF débute aussi un  travail de défense pour obtenir que les consommateurs à faibles revenus puissent avoir ententes convenables avec Hydro-Québec pour le remboursement de leur dette. Dossier qui se poursuivra jusqu’en 2006.

En 1998, l’ACEF participe à l’assemblée de fondation de la Coalition des associations de consommateurs du Québec et poursuit  son engagement au sein du conseil d’administration. Cette année-là, l’ACEF apparaît dans le paysage virtuel: www.consommateur.qc.ca

En 1999, l’ACEF se mêle du dossier sur la loi sur l’étiquetage des prix : elle se positionne contre la déréglementation. En 2003, l’ACEF revendique l’accès à un compte de banque pour tous et mènera des actions de concert avec d’autres associations de consommateurs.

En 2004, l’ACEF signe un contrat de services avec le Centre André-Boudreault : elle rencontre en consultation budgétaire les personnes ayant un problème de jeu pathologique, et ce jusqu’en 2014.

Depuis 2006, un comité de citoyens-nes vigilants en consommation mène différents dossiers de consommation. La même année, l’ACEF devient porteuse du Fonds d’entraide Desjardins et ce, jusqu’en 2009.

En 2007, Louise Charbonneau quitte son poste de coordonnatrice de l’ACEF, qu’elle assume depuis 1997. Elle y travaillait depuis 28 ans !  En 2009, la très populaire petite carte sur la politique d’exactitude des prix est lancée : 71 000 cartes sont présentement en ciruclation au Québec !

Depuis 2010, l’ACEF suit de près les modifications à la Loi sur la protection du consommateur. Elle analyse les changements proposées et revendique de meilleures protections, notamment en matière de crédit où elle souhaite voir interdire la publicité et la sollicitation.

En 2010, le comité de citoyens-nes vigilants publie les résultats d’une vaste enquête sur les marchands de véhicules d’occasion dans les Basses-Laurentides. En 2012, ce sont les résultats d’une enquête sur les spéciaux dans les épiceries la première semaine du mois qui sont dévoilés. L’Émission L’Épicerie à Radio-Canada en fera un reportage.